mardi 6 août 2013
appel à l'image
Parce qu'il est toujours bon de partager, j'appelle ceux qui souhaitent partager les photos et films (libres de droit) pour les publier sur le site.
Merci des les envoyer a jcbatllo@libertysurf.fr
lundi 5 août 2013
2013 Il était une fois les comtes de foix
L’histoire débute en 1362… six mois après avoir écrasé l’armée des Armagnacs à Launac, Gaston Fébus au faite de sa richesse, de sa puissance et de sa gloire souhaite faire découvrir à son bon peuple son illustre lignage !
Il demande à Hélie de Gouzens, moine en l’abbaye de Boulbonne, passionné d’histoire de retrouver le nom de ses aïeux, les Comtes de Foix et de retracer leur vie. Après avoir précisé que les murs d’un monastère ne laissant passer que des récits partiels ou déformés, le moine aura à cœur de flatter l’orgueil du Comte en choisissant de ne retracer que les moments les plus forts et les plus glorieux de ses illustres ancêtres !
Hélie de Gouzens situe en 1002, la naissance du Comté de Foix à la suite d’héritages qui rassemblent des terres de la haute et de la basse vallée de l’Ariège auxquelles s’ajoute la Bigorre.
On découvrira successivement Roger 1er de Foix dont la bravoure et la force de sa foi le conduiront à s’engager dans la 1er croisade, aux cotés de Godefroy de Bouillon, puis suivront l’évocation du 5ème Comte de Foix qui vécut souvent à Mazères. C’est lui qui présidera à la fondation de l’abbaye de Boulbonne.
Roger Bernard Ier montrera pour Boulbonne sa préférence sur tous les autres établissements religieux du Comté et sera d’ailleurs le premier des Comtes de Foix à y être enterré.
Le 15 mars 1199, le 7ème Comte de Foix, Raymond-Roger et sa sœur Esclarmonde de Foix, accompagnés de toute la chevalerie du Comté, président la consécration de la nouvelle église Sainte Marie de Boulbonne et des bâtiments récemment construits.
A cette époque dans le sud de la France se développe une nouvelle doctrine religieuse, le catharisme, une hérésie pour l’église de Rome.
La grande Esclarmonde se donne à cette nouvelle religion et devient "Parfaite" (ceux qui avaient reçu le consolamentum).
Raymond Roger de Foix, Roger Bernard II de Foix le Grand et Roger IV de Foix vont être les plus rudes adversaires des chefs catholiques. Ils vont mettre leurs armées, leur force et leur talent à défendre leurs terres, leurs biens et leurs libertés face aux Croisées venues du Nord.
En 1209, Simon de Montfort, chef des armées du Nord vient à l’abbaye de Boulbonne pour prier avant de livrer bataille au Roi d’Aragon… Les Croisés du nord seront opposés à des Mazériens…certains connaitront les jugements expéditifs des tribunaux de l’inquisition, après avoir subi la question…
Roger IV sera à l’origine de la création de la Bastide en 1253. Puis son fils Roger Bernard III de Foix épousera Marguerite, fille de Gaston de Béarn, etc., etc.
Cette histoire des aïeux de Gaston Fébus, vous l’avez compris sera prétexte à de nombreux tableaux qui vous feront revivre moultes batailles en présence d’une abondante cavalerie, subodorer ce qu’étaient les tribunaux de l’inquisition, ainsi que de nombreuses autres aventures avec des festivités et des danses.
Ces rencontres vous permettront tout en survolant l’histoire des comtes de Foix de découvrir un spectacle pour petits et grands.
mardi 22 mai 2007
Zoom sur les médiévales de Mazères
C’est de loin l’un des évènements incontournables de l’été tant par la qualité des animations proposées que par l’ambiance qui s’en dégage.Pas le temps de s’ennuyer, il se passe toujours quelque chose durant ces deux jours de festivités.Le marché médiéval où l’on peut rencontrer, à proximité de la taverne de Grandgousier ou de la rôtisserie de Gargamelle, les artisans d’autrefois qui n’hésitent pas à parler de leurs techniques ancestrales et à réaliser des démonstrations de leur savoir-faire (potier, maréchal-ferrant, sculpteur, frappe de la monnaie, travail de la laine…).Tous jouent le jeu, habitants de Mazères, organisateurs ou exposants, ils sont en tout 500 participants costumés et 50 cavaliers, ils nous font remonter le temps durant ce week-end magique et au cours des défilés ou des spectacles historiques.Rien à voir avec les spectacles médiévaux «commerciaux» qui fleurissent à la même époque un peu partout dans l’hexagone, ici il n’y a que des bénévoles et c’est pour se faire plaisir et pour faire plaisir aux visiteurs qu’ils participent aux Médiévales de Mazères… et ça se voit.Devenue une tradition depuis 16 ans, les bateleurs, troubadours et baladins proposent également des animations, des spectacles de rue extraordinaires.On marche sur des tessons de verre, on s’allonge sur des clous, on danse sur une poutre, on crache du feu ... Justement arrêtons-nous un moment sur ces cracheurs de feu qui nous ont offert des divertissements spectaculaires dans les rues de la cité médiévale ou pendant le festin gargantuesque sous la halle (8 services scandés de divertissements, tous plus étonnants les uns que les autres).A la tête du groupe, une personnalité connue de la région, puisqu’il s’agit de Philippe Calleja qui ajoute ici une corde à son arc, puisqu’il est également médecin et maire de Saverdun.Il nous avoue que cette passion date d’une vingtaine d’années: c’est dans le cadre des médiévales de Foix qu’il apprend le spectacle de rue et l’art des cracheurs de feu, puis se constitue autour de lui une troupe d’une quarantaine de personnes (dont 20 cracheurs de feu), ils de produisent dans toute la France…et c’est toujours un plaisir renouvelé quand ils s’adonnent au spectacle de rue ou au spectacle amateur.De plus ce sont des jeunes de tous horizons qui montent sur les planches et c’est souvent pour la bonne cause qu’ils organisent ces exhibitions: œuvres caritatives, Croix Rouge…etc.Puis la vie prend le dessus, la troupe se sépare.Cependant pour les médiévales de Mazères, une fois par an, ces bateleurs («les Amis de Saverdun et de Foix») se retrouvent et font partager avec le même bonheur, leur passion pour le spectacle.Ils se donnent rendez-vous la veille et «bricolent» sans même répéter les animations qu’ils vont proposer pendant deux jours.«c’est le résultat de la fusion de toutes les bonnes volontés, c’est avant tout pour se faire plaisir et pour faire plaisir au public que nous nous produisons» ajoute Philippe Calleja qui pendant deux jours se met au régime.En effet à force de se «gargariser» d’alcool de pétrole désarômatisé pendant ce spectacle de cracheur de feu, il en perd l’appétit et le goût…mais avis aux amateurs, on ne s’improvise pas cracheur de feu… c’est comme pour tout, il s’agit d’un art bien maîtrisé.
Photos: ©AriegeNews 2006
Photos: ©AriegeNews 2006
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